Bosse a 9 ans.
Il vit chez un couple de gens méchants qui ne l'aiment pas.
Ils passent leur temps à critiquer sa famille (que pourtant personne ne connaît).
Bosse, lui, rêve de quitter ce foyer et de retrouver son père.
Alors, un jour, il s'enfuit.
Avec l'aide d'un esprit, il va à la recherche de son père, et apprend bientôt que son vrai nom n'est pas Bosse, mais Mio.
Andreas est un policier dont le cerveau est empoisonné lentement par une aiguille.
Il est torturé par des pensées morbides.
La pointe qui déverse son venin le rend fou.
Andreas n'a qu'un unique besoin: celui de tuer sauvagement des femmes.
Le jour où il se décide enfin à passer à l'acte, un témoin est présent.
Il devient impératif pour Andreas d'empêcher l'homme de parler.
L'Art est né aux frontières des tabous.
Cette phrase de Vilgot Sjöman résume assez bien ce film et son oeuvre.
Tabou débute par la mise en examen d'un homme ayant demandé à une fillette d'une dizaine d'années de prendre en photo une de ses érections. Comme dans beaucoup d'autres films de Sjöman, une enquête sur la sexualité des Suédois motive le reste du récit.